Résumé : | Une approche psychomotrice intégrant le Tai Chi Chuan comme média, peut-elle diminuer l’état d’anxiété chez les femmes victimes de violence conjugale ?
Pour tenter de répondre à cette question, nous avions le projet de faire une étude quasi-expérimentale. Cependant, la réalité du terrain, nous a finalement poussée à revoir notre approche, ce qui nous a orienté vers une étude de cas sur un petit groupe. Deux participantes ont été suffisamment régulières pour intégrer notre étude.
Nous avons mis en place une évaluation au début et à la fin de l’intervention, avec un questionnaire évaluant l’état d’anxiété générale (STAI-forme Y-B), ainsi qu’une observation préliminaire et finale. Pour cela, nous avons réalisé une grille d’observation, ce qui nous a permis de systématiser nos critères d’observation dans le cadre de cette étude. Cette grille nous a également servi de fil conducteur pour évaluer l’évolution des différents paramètres psychomoteurs lors de chaque séance.
Les résultats obtenus au questionnaire de Spielberger ( STAI-forme Y-B) sont prometteurs. En effet, ils montrent une diminution du niveau d’anxiété. Ces résultats semblent aller dans le même sens que l’observation psychomotrice qui note une évolution dans certains paramètres psychomoteurs chez les deux participantes.
Nous devons cependant rester prudente face à l’analyse de ces résultats car notre étude s’est déroulée sur un petit groupe et sur une courte période, ce qui empêche toute généralisation. |